Lectures de janvier 2024

lectures février 2023

L’art de résister au malheur, John Cowper Powys

Livre court mais assez ardu, bien moins intéressant que Philosophie de la solitude. La traductrice en résume les idées en postface et ce n’est pas du luxe. En revanche, j’ai abandonné la préface au bout de deux pages. Je compte bien continuer à lire ces courts livres non fictionnels de Powys, au fil de mes trouvailles, même si je devine qu’à la longue on doit un peu tourner en rond (mais son essai sur Ulysse est introuvable, y compris en anglais, alors il faut bien que je me console).

L’homme au complet gris, Sloan Wilson (MAJ : billet complet en cliquant sur le lien)

Le mariage, Dorothy West (MAJ : billet complet en cliquant sur le lien)

Patience, John Coates (MAJ : billet complet en cliquant sur le lien)

Roman dévoré au cours du week-end : j’ai adoré ! Petit bijou des années 50, méconnu en France, Patience mérite un billet dédié. Décrit par l’éditeur comme « drôle, provocant, subversif et d’une grande liberté de ton », ce livre est également touchant et je le recommande chaudement.

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Quatre livres lus pour deux planifiés : je suis plutôt fière de la performance. Trois correspondent à des projets : le Sloan, le West et le Coates sont des Belfond Vintage, or je me suis fixée l’objectif d’en lire dix dans l’année – j’en ai encore 3-4 dans la PAL. En outre, Dorothy West coche la case POC, un axe de diversité que je travaille désormais depuis quelques années.

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J’ai en cours Voyageur malgré lui de Minh Tran Huy (lecture du Têt), ensuite j’espère pouvoir entamer un livre commandé depuis des semaines et dont la trace est introuvable. Je devrais également recevoir deux livres pour le jury Pocket. Enfin, je lirai un autre Belfond Vintage.

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En conclusion, le lien vers mon billet sur Abysses, un coup de coeur 2023. Je ne prétends pas avoir réussi à écrire quelque chose de cohérent et encore moins à transmettre mon ressenti mais je ne pouvais me résoudre à laisser cette lecture sans trace.

Bref bilan de mes lectures 2023

Bonne année à toutes les personnes qui passeront par ici !

J’ai longtemps hésité à publier un bilan étant donné l’année un peu misérable que j’ai eue sur le plan de la lecture. Finalement, je ne publierai pas mes stats, en ayant tiré des conclusions pour moi-même. En revanche, je voulais partager quelques lectures marquantes de l’année écoulée.

Deux classiques : Adrienne Mesurat de Julien Green et Kindred (Liens du sang) d’Octavia Butler et deux Métailié : Une chambre en Allemagne de Carla Maliandi et Un coup de tête de Sigrun Palsdottir.

Pas mal de diversité dans ce « podium » : Une philosophie de la solitude de John Cowper Powys (essai philosophique, ardu mais gratifiant et lumineux). Etrangers sur la grève de Tash Aw (récit, toujours à mon chevet). Une poupée en chocolat d’Amandine Gay (mélange de témoignage et d’essai), L’empire de la douleur de Patrick Radden Keefe (enquête).

Hors catégories :

Vie et mort de Sophie Stark d’Anna North (un roman qui demande de s’accrocher mais une autrice qui m’intrigue décidément beaucoup – lu et aimé l’an dernier Hors-la-loi). Un ennemi du peuple de Javi Rey, adaptation BD de la pièce d’Ibsen (bien meilleure que l’original). Bye bye vitamines de Rachel Khong, un livre qui a l’air de rien mais qui me touche à tous les coups (relecture).

Coup de coeur foudroyant pour cette novella (offerte par une amie et dont j’ai choisi de ne pas lire la 4ème avant de la débuter), lue deux fois en deux mois (et que je relirai encore). J’essaierai de trouver les mots pour en parler en février.

La seule chose dont je suis certaine, pour 2024, c’est que je continuerai à publier de façon dilettante.

Je vous souhaite de belles lectures en ce début d’année 🙂

Livres en automne

Si je doute que grand-monde s’inquiète de l’encéphalogramme plat de ce blog, je viens donner quelques nouvelles.

Je lis toujours aussi peu (deux livres depuis mon dernier billet, qui vont donner lieu à des chroniques sur Thé toi et lis ! ce week-end – MAJ : Black Teacher, Beryl Gilroy / MAJ bis : Les Illuminés, Dytar/Bollée) ; je barbote dans plusieurs ouvrages depuis des mois mais je suis trop fatiguée mentalement et parfois physiquement pour avancer dans quoi que ce soit.

Quelques nouvelles du prix des lecteurs du Livre de poche (cf. détails). Comme indiqué dans mon précédent billet, mon vote est allé à l’autobiographie d’Ai Wei Wei. La gagnante a été annoncée le 26 septembre : il s’agit d’Irène Vallejo pour son essai L’infini dans un roseau – l’invention des livres dans l’Antiquité, un livre qui plaira à ceux qui ont aimé Une histoire de la lecture d’Alberto Manguel.

Comme toujours, Le Livre de poche a gâté ses jurés en nous envoyant un livre de notre choix parmi une sélection de livres de référence (j’avais choisi Les Essais de Montaigne pour ma précédente participation – j’ai entamé la brique pendant le 1er confinement ; si elle repose toujours dans ma PAL, je reste très motivée pour cette lecture dans l’absolu), et les deux autres gagnants (sélection littérature et sélection polars). Nous avons également reçu ce que j’ai pris initialement pour un sachet de granola (on ne se refait pas à mon âge) mais qui contient des pièces de puzzle (qui ne sont pas comestibles apparemment).

Je vais enchaîner à partir du mois prochain avec le jury non-fiction de Pocket, une première pour moi. Il me tarde grandement car le 1er ouvrage est L’empire de la douleur de Patrick Radden Keefe dont j’avais lu et apprécié le terrible Ne dis rien (sur l’Irlande du Nord) – j’avais passé mon tour à sa sortie en grand format chez Belfond car pas le temps de le lire à l’époque ; pas sûre que la période soit meilleure cette année mais je vais m’arranger.

Bel automne à toutes les personnes qui passeront par là ; si de mon côté, je suis en mode pré-hibernation, je reste intéressée par avoir de vos nouvelles !